Voici un article à conserver sous la main afin de connaître quel sont les composants nocif dans la nourriture industrielle.
Extrait de l’article:
Rassurez-vous, « additif » ne rime pas nécessairement avec « nocif ». Certains prémunissent notamment nos aliments d’une dommageable prolifération bactérienne. Malheureusement, les industriels en abusent aussi à des fins beaucoup moins vertueuses : pour masquer une pauvreté gustative, alourdir un produit par rétention d’eau ou créer des couleurs superbement artificielles… Passons donc en revue les plus décriés pour ne plus nous laisser duper !
Les glaces flashy et les nounours en gelée multicolores ? L’œuvre des colorants azoïques ! Regroupant la tartrazine (E102), le jaune de quinoléine (E104), le jaune orangé S (E110), l’azorubine (E122), le ponceau 4R (E124) et le rouge allura (E129), ils favoriseraient sournoisement l’hyperactivité chez l’enfant (1-2).
Conférant une jolie teinte ambrée au vinaigre balsamique bon marché ou aux sodas au cola, les colorants caramel (E150c et E150d) arborent un vrai point noir. Leur synthèse génère la formation de 4-méthylimidazole, molécule classée cancérogène probable par le Circ (Centre international de recherche sur le cancer) (3).
Interdit en France depuis janvier 2021, le dioxyde de titane (E171) blanchit toujours les chewing-gums de certains pays européens. Il renferme pourtant des nanoparticules qui le rendraient potentiellement cancérigène (4).
Occupant la plage E220-E228, les sulfites comptent parmi les allergènes les plus connus (5). Ils se cachent du côté du vin, du vinaigre, de la moutarde, des fruits secs et des cornichons. Plus tristement célèbres, les nitrites (de E249 à E252) sont longtemps restés indissociables de la charcuterie : le jambon rose, c’est eux ! Problème, leur digestion entraîne la formation de nitrosamine, cancérogène probable selon le Circ (6-7).
Très employés dans les fromages industriels, les phosphates pèchent par leur teneur en phosphore qui, en excès, s’avère délétère pour l’organisme (8). Faites attention également au BHA (E320) et au BHT (E321), perturbateurs endocriniens potentiels (9).
Les émulsifiants E433 (polysorbate 80) et E466 (carboxyméthyl cellulose) ne valent guère mieux : franchissant la barrière intestinale, ils pourraient provoquer des réactions inflammatoires voire des maladies auto-immunes.
Le goût de reviens-y des plats préparés ? Dites merci au glutamate (de E620 à E625) (10) ! Accusé de provoquer des troubles neurologiques, il perturberait également les signaux de l’appétit (nous