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Jeûne – Guérison borréliose de Lyme

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Voici comment j’ai guéri une borréliose de Lyme durant l’été 2018 avec le jeûne.

J’ai été piqué durant le mois de juin sur le bas du dos du coté droite. Mon épouse a extrait l’animal et cet évènement m’est sortit de la tête jusqu’au premier symptômes début août.

Le 2 août 2018, j’ai ressentis une très forte douleur sur ma nuque coté droite totalement inexplicable, je ne pouvais plus tourner la tête. La nuit suivante, impossible de dormir tellement la douleur était forte. Pensant m’être froissé un nerf, je contacte mon rebouteux, qui excelle dans le domaine de remettre les choses en place, à tel point que cela tient du miracle parfois. Je passe le voir, il me manipule et me dit que tout est en ordre.
Le lendemain, la douleur est toujours aussi forte, je consulte mon médecin généraliste. Ni une ni deux, anti-inflammatoire (irfen 600) + Tramadone (opiacé) pour la nuit. Il m’envoie effectuer un IRM de la nuque, suspectant une hernie cervicale.

Quelques jours plus tard, diagnostic : ce n’est pas une hernie, mais de l’arthrose cervicale, avec un développement d’ostéophyte (bec de perroquet). En gros, l’os pousse pour compenser la perte du cartilage et cela me bloque le trou de conjugaison de la cervicale C4 à droite, enserrant le nerf qui va de la nuque a la main, en passant par l’épaule.
Le généraliste me dit que la solution recommandée par le spécialiste est l’infiltration de cortisone pour diminuer la douleur, obligatoire selon lui avant d’envisager une autre solution (chirurgie).
Terrassé de douleur car les anti-inflammatoire ne marchait pas vraiment (cela aurait dû me mettre la puce à l’oreille), ne dormant que 2-3 heures par nuit depuis 10 jours, je me sentais un peu désespéré.

Hors de question d’envisager des infiltrations d’antidouleurs si cela ne permet pas une guérison. Je me suis donc documenté sur l’arthrose et ai compris pourquoi et comment cela avait pu m’arriver (manque d’exercice, des années de 12h/jour devant l’ordinateur, manque de nutriments régénérateurs de cartilage).
Je ne pouvais pas me résoudre à accepter que cela ait été si soudain… un os qui pousse lentement devait selon moi apporter une gêne progressive, pas une douleur qui passe de douleurs 0 à 8 en un seul jour !

Je me suis mis à réfléchir et j’ai constaté que sur le bas de mon dos, à droite une plaque rouge de 10 cm sur 3 s’était développée, et me démangeait beaucoup (tient, du même côté que la douleur à la nuque). Je n’ai jamais eu de problème de peau auparavant de type eczéma.
C’est à ce moment-là que les choses sont devenues limpides pour moi, quand je me suis remémoré que 6 semaines plus tôt, c’est là qu’était la tique. Les symptômes de la borréliose sont justement des rougeurs vive, avec parfois une auréole autour, mais pas forcément. Mais aussi de très fortes douleurs articulaires inexpliquée.
Il n’était donc pas anormal que cette bactérie se soit développée sur ma nuque, terrain propice car déjà enflammé…

Je me suis rendu chez mon médecin pour lui exposer ma théorie. Il était sceptique car l’effet cutané ne ressemblait pas aux images (qu’il regardait sur internet !). Je lui ai signalé que dans certain cas la borréliose était invisible, mais pour autant bel et bien présente.
Il m’a prescrit un test de dépistage, qui s’est révélé positif. Mais cela ne lui suffisait pas pour prescrire des antibiotiques (que je lui ai vivement demandé, il me semblait logique de tester).
Cela me semblait suffisamment parlant : La tique, la douleur articulaire, la grosse rougeur cutanée totalement inhabituelle + le test positif…
cela fait 4 symptômes qui allait tous dans la même direction… je ne sais ce qu’il lui fallait de plus. Inutile de vous dire que depuis, j’ai changé de généraliste. Le test de Lyme se fait en deux phase, la seconde partie un mois plus tard, le 21.09.

Cela faisait 2 semaines que je souffrais le martyr et que je ne dormais très peu, je me devais de faire quelque chose. Adepte du jeûne depuis des années, j’avais des vacances en retard et peu d’occupation sur le mois de septembre, j’ai donc organisé un long jeûne thérapeutique pour essayer de guérir ce qui pouvait l’être.

J’ai planifié un jeûne de 4 semaines, du 06.09 au 03.10.2018. J’ai bien entendu arrêter les anti-inflammatoire dès le premier jour.
Premier constat : la douleur était encore plus forte les jours 1 et 2… mais, le troisième jour, elle a totalement disparu ! Et je puis dire, qu’après avoir enduré cela un mois, c’était incroyable. Le pouvoir anti-inflammatoire du jeûne est puissant, bien plus que les anti-inflammatoires chimique.
Durant les 10 premiers jours de jeûne hydrique, j’ai effectué deux phases de 3 jours de jeûne sec.
J’ai donc réalisé le second test de la borréliose au 15ème jour de mon jeûne. Il s’est révélé négatif, aucune trace d’anticorps qui auraient dû s’y trouver.

Et là le médecin qui me dit : “vous voyez, c’est négatif, j’avais raison, ce n’est pas une borréliose.” Inadmissible pour lui de tirer la conclusion que le jeûne avait pu contribuer à ma guérison.

Pourtant, c’était logique selon moi : La difficulté que la médecine et les antibiotiques rencontre actuellement avec la borréliose, c’est qu’elle a un mécanisme de camouflage, qui empêche les anticorps et les antibiotiques de la repérer et donc d’agir (elle se rend invisible à l’aide de notre graisse).
Durant le jeûne, nous perdons beaucoup de graisse d’une part et d’autre part, nous mettons en route l’autolyse, qui va s’attaquer à tout ce qui est étranger à notre propre corps. Selon moi, ces deux mécanismes ensemble ont eu très rapidement raison de ces bactéries.

Quoi qu’il en soit, le 15ème jour il n’y avait plus rien, ni douleur ni plus aucune trace cutanée. J’ai terminé mon jeûne il y a maintenant plus deux ans, et jamais plus ces douleurs aiguës ne sont revenues.
J’ai mis en place un protocole d’exercice physique et de complémentation alimentaire.
Mon arthrose est toujours présente, parfois j’ai des douleurs qui durent quelques jours si je sollicite de manière extraordinaire mon épaule droite, mais jamais je ne prends d’autre anti-inflammatoire que de l’harpagophytum et jamais plus cela ne m’a empêché de dormir.

C’est pour moi le dernier fait qui établit que durant 2018 il y avait bien quelque chose de particulier qui n’est plus là aujourd’hui.

Je ne peux pas dire quelle fût exactement la durée de jeûne nécessaire pour éradiquer la borréliose, mais c’est moins de 15 jours.
En tous les cas, au vu de ce qui précède et selon moi, le jeûne doit être tenté en cas de complication avec la borréliose de Lyme.

C’est un message d’espoir vu à la vitesse que les tiques porteuses de borréliose se multiplient dans nos régions ces dernières années, et au vu de l’inefficacité croissante des antibiotiques.

J’ai été piqué 4 fois en 2019 et ai contracté à nouveau la borréliose. Cette fois, j’ai observé de très près la piqûre les jours d’après, et au 15ème jours, l’anneau était bien visible. Mon nouveau médecin n’a prescrit de suite des antibiotiques, et tout s’est réglé sans délai.

Avec le recul, cette tique m’a bien aidé, car elle a permis d’identifier un problème d’arthrose cervicale sur la C4 droite. J’ai pris plein de mesure pour éviter que cela ne progresse (complément alimentaire, exercice physique régulier)

En espérant que cela puisse aider d’autre gens,
Bien à vous,
JFD