Début août on m’a diagnostiqué une arthrose cervicale avec développement d’ostéophyte (os qui pousse pour compenser le frottement lié au cartilage qui s’est détruit) qui enserre le nerf du bras droite entre les cervicales c3 et c4 (réduction de la taille du trou de conjugaison)
Cela s’est
déclaré par une forte douleur apparue subitement, qui m’empêchait de
dormir et me faisait souffrir horriblement dans tout la nuque et
l’épaule droite.
Le médecin m’a prescrit la panoplie habituelle,
c.-à-d. paracétamol (contre la douleur, que je n’ai pas pris),
anti-inflammatoire type Ibuprofène (qui n’a pas très bien fonctionné) et
le soir avant le coucher du tramadone (anti-inflammatoire plus
puissant). Marche bien, bien défoncé durant 3 heures et après tout
revient.
Je me suis de suite renseigné via mon réseau concernant quoi faire pour éviter toute ces médications à effet secondaire violent citées ci-dessus. J’ai découvert que l’harpagophytum (griffe du diable) était recommandé en cas de douleur lié à l’arthrose. J’ai testé, et après 15 jours (j’ai fait 15 jours chimie puis 15 jours nature), j’ai constaté non seulement que cela fonctionnait mieux que les autres produit médicaux cités ci-dessus, mais que la douleur avait régressé et que je pouvais dormir a nouveaux sur le côté.
Adeptes
du jeûne depuis plusieurs années, je ne pouvais en rester là. J’avais
un petit stock de vacance depuis plusieurs années de 4 semaines, un mois
de septembre qui s’annonçait tranquille professionnellement, j’ai pris
RDV avec mon boss et me suis arrangé un mois de vacance. Dès le
07.09.2018, un mois pour jeûner (28 jours).
Comme d’habitude, j’ai
entamé ce jeûne sans trop d’attente autre que d’aller mieux. J’ai cessé
de manger le jeudi 6 septembre au soir. Le premier jour, j’ai consommé
2x 15g de sulfate de magnésium afin de purger l’intestin (je préfère
avec purge que sans) et j’ai stoppé l’harpagophytum.
Première
surprise, la douleur à augmenter dès le lendemain, et assez violement.
Je ne pensais pas que ce produit entièrement naturel fonctionnait aussi
bien.
Les deux premiers jours du jeûne ont été difficile du point de
vue de la douleur. Et le 3ème, elle a totalement disparu. Je ne connais
rien qui soit aussi anti-inflammatoire que le jeûne !!!
J’envisageais
de faire du jeûne sec pour maximiser l’effet de mon jeûne. Je n’en
avais jamais fait, mais je me suis documenté et j’ai décidé de voir par
moi-même. J’ai pensé faire une fois 3 jours, ensuite 3 jours de jeûne
hydrique, puis 4 jours secs, 4 hydrique et si possible 5 – 7 jours secs.
Ça, c’était le plan… dans la réalité, je pas trop bien gérer le
timing… j’ai fait les premiers 3 jours les jours 2-3-4 du jeûne, en
plein dans la 1ére crise acidose. Puis, la phase 2 les jours 8-9-10… et
là, le 10ème jours, cela a été très dur.
Le soir du 3ème jour de
jeûne sec, j’ai commencé à paniquer un peu. je ne me sentais pas bien
et j’avais mal à la base du cou, de chaque côté. À gauche, un ganglion
était même passablement gros et enflé. J’ai jugé préférable de boire et
cela à mieux été.
J’ai un peu lu le lendemain et ai découvert
qu’entre les jours 9-10-11 il peut y avoir une seconde crise d’acidose.
En revivant ce 10ème jour, il m’est apparu évident que c’est ce qui
s’est produit ! Cela aurait été bien mieux de planifier les 3 premiers
jour secs les jours 4-5-6 et les suivants les jours 12-13-14-15 pour
éviter les crises d’acidose. Enfin, par la suite, je n’ai pas eu le
courage de lancer la phase 3.
Je pense que lorsque l’on prévoit un
jeûne sec de 5-11 jours, il faut le faire comme conseillé en progressif
et surtout, une fois fini on reprend une alimentation car l’effort est
assez dur. Là, j’étais partis pour 28 jours et je ne m’en voyais pas la
force de continuer.
Je pourrais décomposer mon jeûne en 3 période très différentes et distinctes :
Jours 4-12: Période détox, urines très colorées et odorantes
Jours 13-20: Phases plus tonique, reconstructive
Jours 21-28: Gros travail en profondeur, plus pénible.
J’ai
atteint le 28ème jour assez facilement. Jeûner à l’eau uniquement est
devenu pour moi relativement maîtrisé. Je reste un maximum au lit le
matin, puis me lève pour sortir un peu le chien, petite balade de 20
minutes, au ralenti. Ensuite, canapé, TV, dormir, lire. Et le soir,
super content d’aller me recoucher.
Le travail du jeûne n’était pas
terminé cette fois non plus. Shelton aurait détesté que j’arrête mon
jeûne, mais j’étais obligé, je ne pouvais pas retourner travailler comme
cela. On ne se remet pas de 4 semaines comme d’une seule, il faut un
certain temps. Ce serait super d’avoir encore 2 semaines pour pouvoir se
remettre au calme. Mais je n’ai eu que 3 jours, j’ai fait avec.
Bilan :
Poids de départ : 78.5kg
Poids d’arrivée : 65kg
Douleur liée à l’arthrose durant le jeûne: Aucune!
Cela fait maintenant des mois que j’ai repris l’alimentation. L’inflammation est revenue un peu, mais je dispose de tout un arsenal de complément alimentaire naturel pour la combattre et la maintenir dans un niveau tout à fait supportable. (Composition du cartilage : Chondroïtine-glucosamine-MSN, antidouleur : Harpagophytum, anti-inflammatoire : Curcumine, lubrifiants : Collagène, Oméga 3).
En accompagnement : une fois /mois séance Ostéopathe, exercice quotidiens et bureau avec possibilité de travailler debout (bien meilleur pour le dos et la nuque qui reste en tension naturelle, contrairement à position assise) et régime alimentaire de type Seignalet (pas de gluten et de protéine de lait)
Pour moi cet exercice est totalement positif. Non, je ne suis pas à 100% remis, mais il est difficile d’estimer si le cartilage s’est reconstitué et combien de bienfaits se sont déroulés dans le reste du corps. En tous les cas, les bienfaits sur ma sérénité ne font que se renforcer de jeûne en jeûne, et rien que cela c’est génial.
JFD