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Le bleu de méthylène est sorti de sa retraite

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La curiosité générale qui s’exerce actuellement autour de cet antique produit a poussé l’AIMSIB à publier aujourd’hui cette nécessaire mise au point axée autour de ses usages thérapeutiques passés, actuels et futurs. Le bleu de méthylène se trouve effectivement doté de qualités immenses, mais attention car de drastiques règles de prescription doivent être respectées, la première étant que vous devez pouvoir exciper d’un emploi à la HHS américaine avant de vous livrer à toute absorption par voie orale (*)… Le Docteur Vincent Reliquet vous explique pourquoi. Bonne lecture.

AIMSIB

*

par le Dr. Vincent Reliquet

Introduction

Il faut remonter loin dans l’histoire de la chimie moderne pour retrouver la naissance de ce colorant assez atypique, jusqu’en 1865 très exactement. L’usine qui l’a mis au point ne payait pas de mine à cette époque : Elle s’appelait la Badishe Anilin und Soda Fabrik, plus connue de nos jours sous l’acronyme de BASF1. On y synthétisait donc essentiellement, comme son nom l’indique, de la sur-toxique aniline et comme son nom l’indique mal, non pas des boissons gazeuses mais de la soude.

Cette pétrochimie débutante vit naître de nombreux dérivés à partir de l’aniline, dont un fameux qui fut vendu dans le monde entier à cette époque, l’acétanilide, commercialisée en tant que médicament sous le nom d’Antifébrine. BASF remporta un vif succès commercial avec ce produit parce qu’il se révéla posséder des qualités antalgiques et fébrifuges supérieures à son rival de l’époque, la phénazone, commercialisée sous le nom d’Antipyrine.

Hélas, on comprit très vite que l’Antifébrine se révélait porteuse de deux immenses défauts : non seulement un effet de tolérance imposait de régulières augmentations des posologies du médicament pour rester efficace, mais en plus, hélas, le seuil toxique de la molécule se trouvant très proche des doses thérapeutiques, on assista à de nombreux décès de malades par surdosage suite à l’apparition de chocs hypovolémiques, de comas, méthémoglobinémies insuffisances rénales aiguës, etc.

Des méthémoglobinémies ? Ça alors ! Lire plus bas. Au fait, savez-vous quel métabolite urinaire un certain Julius Axelrod2 finit par isoler dans les urines des malades traités à l’acétanilide ? Un dérivé aux mille dénominations, mais que l’on connait en France sous le nom de paracétamol3, aux qualités thérapeutiques également exécrables et à la toxicité parfaitement niée, mais c’est encore une autre histoire.4

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k78101z/f547.item

Premières applications industrielles

À peine inventé, aussitôt utilisé, le bleu de méthylène fit une entrée triomphale dans le milieu des colorants pour textiles. La teinte bleue est intense, résiste correctement aux lavages et s’applique indifféremment sur la laine, le coton ou encore la soie. Un prolongement inattendu d’utilisation attendait le produit, celui de pouvoir faire naître des «tissus intelligents» : En effet, seule la forme oxydée de la molécule arbore cette magnifique teinte bleue5, le bleu de méthylène réduit devenant… incolore ; d’où son utilisation potentielle par exemple comme révélateur de lumière ou de chaleur.

Ses applications industrielles usuelles sont légion : mesure de la dureté des eaux, de la teneur en argile des sols, indicateur rédox en général, constitution d’encres alimentaires… Il existe une insolite utilisation du bleu de méthylène dans l’industrielle alimentaire pour évaluer la fraîcheur de production d’un lait animal : s’il a été recueilli récemment après la traite, il demeure très riche en oxygène ; donc si l’on y verse quelques gouttes de bleu il se décolorera lentement. En revanche, s’il s’agit d’un vieux lait appauvri en oxygène, la décoloration sera beaucoup plus rapide.

Rédox, quand tu nous tiens ! Se souvenir que la science s’intéresse de près à ses débouchés dans le secteur du stockage énergétique : le bleu de méthylène pourrait être utilisé dans des batteries à flux rédox, permettant aux maisons solaires et aux parcs éoliens de stocker de l’électricité pour les jours calmes ou pluvieux.6

Les biologistes et le bleu de méthylène

Dès sa mise sur le marché notre produit aura été testé également en tant que colorant biologique afin de pouvoir examiner les tissus vivants sous les lames de microscope.

Surprise divine, non seulement la molécule ne tuait pas les sujets examinés (cellules, bactéries, parasites…), mais elle se fixait avec intensité sur les acides nucléiques, les filaments de collagène et sur les tissus nerveux, conférant des contrastes formidables aux préparations et autorisant des observations magnifiques.

Robert Koch utilisa ce bleu dès 1880 pour mettre en évidence la mycobactérie de sa vie à qui il donna son nom, et responsable de la tuberculose. Mais de nombreux parasites purent être mis en évidence : les trypanosomes7, les leishmania, et surtout les stars incontournables de la parasitologie mondiale depuis au moins trente siècles, les plasmodiums, responsables du paludisme pour lequel on fait semblant de ne pouvoir apporter aucun traitement vraiment efficace depuis les années 1960.8

Traiter des infections parasitaires

À partir de 1891 deux chercheurs allemands, Paul Guttmann et Paul Ehrlich, comprirent qu’un traitement du paludisme absolument innovant pouvait apparaître, et ils résolurent d’en prouver l’efficacité séance tenante. La technique sembla relativement efficace au point qu’on conféra au bleu de méthylène le titre de premier médicament pharmaceutique de l’Histoire9. Notre colorant se heurta rapidement à la concurrence que lui apporta frontalement la quinine, de découverte encore plus ancienne et aux effets moins affichants. On rappelle qu’un consommateur de bleu de méthylène urine exactement la teinte du produit ; donc vous repasserez pour la discrétion des mictions. Au milieu de la seconde Guerre Mondiale, tous les stocks de quinine alliés se sont volatilisés lors d’un bombardement. Le camp du Bien a dû à nouveau organiser la protection anti-palustre de ses troupes avec du bleu de méthylène ; ce que finalement les infirmiers militaires virent d’un bon œil, car il devenait très facile de débusquer les soldats qui tentaient de se soustraire à la protection anti-amarile obligatoire…

Très curieusement, au décours de la guerre, le bleu de méthylène a disparu des pharmacies en zones d’endémie malgré d’excellents résultats préventifs10 pourtant maintes fois documentés11. Il faut évidemment y voir la main de fer de l’industrie pharmaceutique posée sur le marché juteux de la lutte anti-palustre et qui empêche toute diffusion de produits non brevetables échappant à son monopole.

Tant pis si en Afrique les co-infections par la leishmaniose et la trypanosomiase pourraient être traitées concomitamment avec les accès palustres. Business first !

Guérir les maladies bactériennes

Nos anciens s’en souviennent encore : aucune angine ne résistait aux gargarismes réalisés avec du bleu de méthylène, pas plus d’ailleurs que les conjonctivites. Les archives nous démontrent toute la sagacité que Sapiens pouvait déployer pour le bien de ses malades, comme cet essai réussi du traitement de la lèpre, en 1938, avec une association bleu de méthylène-oxygène hyperbare.12

Les qualités antiseptiques locales du bleu de méthylène sont unanimement reconnues depuis des lustres tant en pratique médicale que vétérinaire. Des spécialités proposées en sprays demeurent disponibles pour les éleveurs d’animaux tant à poils qu’à plumes. La pisciculture et l’aquariophile se sont saisies depuis longtemps de notre produit en traitement des eaux éventuellement pourvoyeuses d’attaques fongiques, bactériennes, parasitaires, hypoxiques ou encore toxiques par présence incontrôlée de nitrites.

Le bleu de méthylène aujourd’hui
Toxicité

Loin de moi l’idée de vouloir colporter l’idée que ce produit pourrait être utilisé de manière inconsidérée, bien au contraire. Mais force est de constater que les doses thérapeutiques usuelles demeurent très éloignées des doses toxiques pour lesquelles pourtant aucun consensus ne se fait jour. Ainsi, selon la Société Française de Médecine d’Urgence, la dose de 7 mg/kg ne devrait jamais être dépassée13, alors qu’en traitement cancérologique la dose de 250 mg 4 fois par jour doit être atteinte en traitement des tumeurs agressives14, soit 16mg/kg pour un adulte de 60kg.

La voie orale est prohibée en Europe, mais demeure parfaitement tolérée aux USA comme en témoignent ces extraordinaires images de leur ministre de la Santé qui profite de quelques instants de calme pour s’administrer une petite rasade préventive ou thérapeutique de notre produit du jour, dont on peut évaluer la prise à une trentaine de gouttes.15

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La molécule appartient au groupe des phénothiazines. Toute association avec un traitement anti-dépresseur de quelque type que ce soit demeure formellement interdite au risque de voir apparaître un syndrome sérotoninergique16 au pronostic parfois catastrophique.

Certains médicaments antirejet ou antipaludéens, la digoxine, la quinidine, la phénytoïne, certains anesthésiques locaux admettent de possibles interactions médicamenteuses et doivent être évités. La grossesse et le pas si rare déficit en G6PD (favisme) constituent également des contre-indications à son utilisation, de même que l’insuffisance rénale sévère. La littérature médicale signale de rares allergies possibles au produit.

Traitement de la méthémoglobinémie

Celui-ci repose actuellement et de façon tout-à-fait officielle sur l’usage du bleu de méthylène par voie parentérale. On rappelle que sous l’action de toxiques divers17 ou par déficit congénital en G6PD les atomes de fer contenus dans les molécules d’hémoglobine passent de ferreux (Fe2+) à ferriques (Fe3+) ; et pour une malheureuse perte d’un électron supplémentaire c’est toute la molécule d’hémoglobine qui ne peut plus fixer l’oxygène. Alors le malade cyanose, donc prend une inquiétante teinte cutanée bleuâtre. En voici une illustration chez une jeune femme devenue méthémoglobinémique à 64%, avant puis après traitement.

Singhai et al, J NTR Univ Healt Sci

Introduction du bleu de méthylène dans le traitement métabolique anti-cancer

Les travaux du scientifique allemand Otto Heinrich Warburg, au début du XXe siècle, démontrèrent que la cellule cancéreuse ne consommait presque plus d’oxygène pour se tourner vers un fonctionnement anaérobie par fermentation. Ce fonctionnement, qu’on appela dès lors par son nom «l’effet Warburg», lui valut au final deux prix Nobel. En clair, pour ce génial observateur de la biologie du vivant le cancer ne naissait que par le désordre régnant dans le fonctionnement des mitochondries, les centrales énergétiques des cellules, devenues pathologiques.

On imagine aujourd’hui que le bleu de méthylène pourrait décomposer son action anti-cancéreuse en :

  • une action immédiatement mortelle pour la cellule cancéreuse (inducteur de l’apoptose) par perturbation du transport des électrons dans sa chaîne respiratoire,
  • une limitation de la croissance tumorale par inhibition de la formation de vaisseaux supplémentaires propres à suralimenter les tumeurs (effet anti-angiogénique),
  • une action antioxydante dans les cellules saines et pro-oxydantes dans celles qui se sont cancérisées.

En France le traitement métabolique anticancer se trouve particulièrement défendu par le Docteur Laurent Schwartz qui en a décrit le principe dans de nombreux ouvrages18,19. Ainsi, dans le plus récent d’entre eux, il évoque également son intérêt pour une association finale bleu de méthylène / acide lipoïque / hydroxycitrate / dioxyde de chlore / activité sportive / régime hypoglucidique hypocalorique20. Les posologies proposées dans son ouvrage distinguent deux niveaux de gravité possibles de la maladie, selon qu’ils sont liés à la présence de cancers à croissance lente ou accélérée. À noter que de manière parfaitement transparente l’auteur explique que par manque d’essai clinique d’ampleur lié aux mauvaises volontés gouvernementales tous ces protocoles thérapeutiques actuels ne peuvent être considérés comme définitivement arrêtés dans leurs formes actuelles.

De même, les durées des survies supplémentaires liées à la pratique des traitement métaboliques n’ont jamais pu être calculées.

Efficacité record du bleu de méthylène dans la prévention de la COVID-19

Voici une nouvelle que bien peu d’entre nous avions pu découvrir en son temps : nous parlons de 2020, une année où la chape de plomb de la communication média a battu tous ses records depuis probablement la dernière guerre mondiale. Il se trouve qu’à cette époque le Dr Laurent Schwartz suivait avec vigilance une volumineuse cohorte de 2500 malades atteints de cancer et qui s’étaient astreints à un traitement oral par bleu de méthylène. La déferlante COVID pouvait laisser penser que le virus génèrerait une mortalité catastrophique parmi ces malades fragiles. Et que s’est-il passé ?

Zéro mort parmi ces 2500 patients traités préventivement au bleu de méthylène, mais aussi aucun malade de la COVID-19, à part peut-être un rhume chez l’un d’eux.21

Bien sûr, ce résultat n’a pas donné lieu à la moindre publicité médiatique. Les rares commentateurs spécialisés ont osé expliquer que cette observation ne méritait aucun intérêt, car elle ne relevait pas d’un essai thérapeutique réel réalisé en bonne et due forme. L’efficacité évidente du bleu de méthylène sur la prévention de la COVID a ingénument été expliquée par les signataires de l’article comme devant probablement trouver son origine dans la très grande similarité moléculaire qui unit le bleu de méthylène à… la chloroquine22. Voilà qui n’a pas énormément aidé à la diffusion de ce résultat clinique pourtant exceptionnel.

Le bleu de méthylène en thérapeutique pour demain

Naturellement, ce chapitre n’est destiné qu’à nos très nombreux lecteurs américains, puisque l’Europe a classé le bleu de méthylène comme un produit chimique de laboratoire et à des fins de décoration. Il n’est donc autorisé ni comme denrée ni comme complément alimentaire, bien qu’il soit très facile de se le procurer dans sa forme buvable, donc de qualité pharmaceutique.23

Souvenez-vous que cette molécule a été classée dans la famille des phénothiazines. Il n’est donc absolument pas étonnant de pouvoir lui trouver d’authentiques effets psychotropes et neurologiques, car le bleu de méthylène se fixe fortement dans les zones cérébrales où l’oxyde nitrique (NO) se concentre en quantités notables. L’oxyde nitrique se comporte comme un poison pour les mitochondries en déclenchant un stress oxydatif majeur qui empêche leur respiration normale. Mais précisément le bleu de méthylène réduit ce stress oxydatif, et permet donc aux cellules une survie nettement améliorée.

Cet effet réducteur du stress oxydatif pourrait expliquer les résultats du bleu de méthylène dans le traitement de la maladie d’Alzheimer24 comme dans la maladie de Parkinson, mais aussi dans la prise en charge de nombreuses démences d’origines diverses. Une étude de firme pitoyable a tenté d’effacer les effets thérapeutiques du bleu dans cette indication en soumettant son panel à un mélange comprenant une molécule psychotrope toxique en association. Les investigateurs se sont bêtement fait prendre en publiant les résultats d’un minuscule bras témoin qui ne consommait que du bleu et chez qui les résultats sont revenus excellents. Pour une fois les malhonnêtes se sont fait prendre.25

L’amélioration des symptômes dépressifs sous bleu de méthylène demeure connue de longue date et pour des posologies franchement réduites, à partir de 15 mg/j26. Il existe un indiscutable effet de mode actuellement qui consiste à combattre les effets de la sénescence physiologique par de faibles doses de bleu de méthylène consommées quotidiennement : c’est probablement ce à quoi nous avons assisté dans la vidéo ci-dessus.

Quelques essais cliniques signalent une place prochaine de notre produit dans le traitement de la douleur de tous types, post-opératoires par exemple27, d’origine herniaire discale28 mais aussi par mucite, neuropathies chroniques ou encore post-zostériennes.

L’excrétion principalement urinaire de notre produit pourrait lui valoir une place de choix dans le traitement des infections urinaires hautes (pyélonéphrites) si tant est que la médecine puisse se saisir des outils thérapeutiques de son choix, délivrée de toute influence mercantile. De plus une revue récente a démontré qu’associée aux thérapeutiques habituelles notre bleu diminue la durée des séjours en réanimation mais aussi celle du recours à la ventilation mécanique en cas de chocs septiques.29

Les effets du bleu de méthylène suivent probablement la règle de l’ormèse. Mais attention, il n’existe aucune donnée probante qui ait pu décrire à ce jour les conséquences d’une prise de bleu de méthylène pendant une longue durée.

Selon Mark Sloane, il a déjà été démontré que le bleu de méthylène pouvait facilement venir à bout des pires virus existants sur Terre, entre autres celui du Nil Occidental, Ébola, VIH mais aussi hépatite C, herpès, MERS, Dengue et Zika. Il paraîtrait même que notre molécule pourtant bleue se transformerait en virulicide encore plus surpuissant si l’on prend la peine d’exposer concomitamment les malades à d’intenses séances de photothérapie par lumière rouge ou proche de l’infrarouge.30

Une lueur d’espoir semble vouloir éclairer la prise en charge future des patients atteint de maladie de Lyme31, de troubles bipolaires32 voire de schizophrénie.33

Conclusion

Voilà ce que l’on peut dire en quelques mots au sujet du bleu de méthylène, dont la toxicité orale ne semble réelle que pour les stock-options de quelques actionnaires bien éloignés des misères qui affligent les Sapiens de notre temps. Attention toutefois à ne sélectionner que des produits estampillés «qualité pharmaceutique» et à respecter scrupuleusement les contre-indications d’emploi. Bien qu’il soit interdit en Europe de nombreux sites marchands promeuvent l’utilisation orale du bleu de méthylène, comme par exemple celui-ci :

https://laboratoire-osmose.com/pages/dosage-posologie-bleu-de-methylene

Comme pour l’argent colloïdal, les sérums marins injectables ou les vitamines C et D à hautes doses, surtout «ne faites pas ça chez vous», puisque nos Autorités nous ont informés que notre produit intoxiquait abominablement les Européens.

Une dernière précaution importante pour ces messieurs qui tenteraient l’expérience (interdite) du bleu de méthylène par voie orale : les urines se colorent réellement en bleu et ce pendant plusieurs heures après absorption, donc les mictions réalisées en suspension au-dessus des cuvettes de toilettes nécessitent des nerfs d’acier et une concentration per-mictionnelle à toute épreuve, au risque de vous faire rattraper durement par les autorités en charge du nettoyage de vos WC…

Docteur Vincent Reliquet

Juin 2025

«À ce stade des connaissances, ce traitement (le bleu de méthylène) n’a pas démontré son efficacité contre la COVID-19 et est potentiellement dangereux. Il ne faut surtout pas en consommer en automédication».34 – Société Française de Pharmacologie et de Thérapeutique

Article original : Dr Vincent Reliquet, «L’histoire du bleu de méthylène magique», Du Neuf pour ma Santé n°38, mai 2025

(*) HHS signifie Department of Health and Human Services ou département de la Santé et des Services sociaux, sorte de ministère de la Santé aux USA. La HHS est menée par l’avocat Robert Kennedy Jr, fervent adepte du bleu de méthylène.

source : AIMSIB

  1. BASF ou Bayer, qui est devenu le plus grand groupe chimique du monde à ce jour 
    https://www.usinenouvelle.com/qui-sont-les-leaders-de-la-chimie-europeenne-et-mondiale
  2. Julius Axelrod (1912-2004), biochimiste américain, co-Prix Nobel de Médecine 1970 pour ses travaux sur les catécholamines.
  3. Par exemple : acetaminophen, acétyl-paraminophénol, acétyl-p-amino-phénol, hydroxy-4’ acétanilide, para-acétamidophénol, para-acétamino-phénol, N-acétyl-para-aminophénol…
  4. Docteur Vincent Reliquet, «Chroniques de médecine contestataire» tome II, Résurgence, 2025
  5. Pas de cours de chimie aujourd’hui ; mais une molécule «réduite» a gagné un ou plusieurs électrons, qui quand elle les perdra lui rendront sa forme «oxydée».
  6. https://www.enerzine.com/un-colorant-bleu-vif-utilise-dans-le-textile-pourrait-aussi-alimenter-les-batteries/2018/08
  7. Responsable de la maladie de Chagas ou maladie du sommeil.
  8. Dr Vincent Reliquet, «Chroniques de médecine contestataire» Tome I, Résurgence, 2024.
  9. https://www.comment-economiser.fr/6-vertus-bleu-de-methylene
  10. Coulibaly B, Zoungrana A, Mockenhaupt FP, Schirmer RH, Klose C, Mansmann U, Meissner PE, Müller O. Strong gametocytocidal effect of methylene blue-based combination therapy against falciparum malaria : a randomised controlled trial. PLoS One. 2009 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/19415120
  11. Lu G, Nagbanshi M, Goldau N, Mendes Jorge M, Meissner P, Jahn A, Mockenhaupt FP, Müller O. Efficacy and safety of methylene blue in the treatment of malaria: a systematic review. BMC Med. 2018 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29690878
  12. De Almeida AO, Treatment of leprosy by oxygen under high pressure associated with methylene blue, 1938.
  13. https://www.sfmu.org/toxin/ANTIDOTE/BMETHYLN
  14. Docteur Laurent Schwartz, «Le bleu de méthylène», Thierry Souccar, 2025.
  15. https://x.com/nedigga3/status/1886462868700455418
  16. Un syndrome sérotoninergique allie tachycardie, poussée hypertensive, hyperthermie, sudation profuse et troubles neurologiques sévères.
  17. De nombreux poisons peuvent induire des formes sévères : le cyanure, les fluorures ou les formaldéhydes, les nitrites, etc. ; mais certains médicaments tout pareil : anesthésiques locaux, antibiotiques (rifampicine, sulfamides…), certains antipaludéens, anticancéreux, le fameux Primpéran©… Se souvenir que de nombreuses drogues de rue sont composées à partir d’un radical oxydant comme les fameux «poppers», star des soirées sexuellement débridées. Ces produits ne sont rien de moins que des nitrites… ; d’où parfois l’apparition de méthémoglobinémies chez des nouveau-nés de mamans toxicomanes.
  18. Dr Laurent Schwartz, «Cancer, guérir tous les malades ?», Hugo doc, 2013.
  19. Dr Laurent Schwartz, «Cancer, un traitement simple et non toxique», Thierry Souccar, 2016.
  20. Docteur Laurent Schwartz, «Le bleu de méthylène», Thierry Souccar, 2025.
  21. M. Henry, M. Summa, L. Patrick, L. Schwartz (2020) A cohort of cancer patients with no reported cases of SARS-CoV-2 infection : the possible preventive role of Methylene Blue. Substantia 4(1) Suppl 1: 888. doi:10.13128/Substantia-888.
  22. https://dr-laurentschwartz.com/essai-ouvert-testant-le-bleu-de-methylene-dans-le-covid-19
  23. https://www.lemeilleuravis.fr/bleu-de-methylene-medical
  24. Hashweh NN, Bartochowski Z, Khoury R, Grossberg GT. An evaluation of hydromethylthionine as a treatment option for Alzheimer’s disease. Expert Opin Pharmacother. 2020 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32037892
  25. https://www.nbcnews.com/health/health-news/taurx-alzheimer-s-drugs-lmtx-fails-large-study-although-some
  26. Naylor GJ, Smith AH, Connelly P. A controlled trial of methylene blue in severe depressive illness. Biol Psychiatry. 1987 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/3555627
  27. Azhough R, Jalali P, Dashti MR, Taher S, Aghajani A. Intradermal methylene blue analgesic application in posthemorrhoidectomy pain management: a randomized controlled trial. Front Surg. 2024 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/38577253
  28. Peng B, Pang X, Wu Y, Zhao C, Song X. A randomized placebo-controlled trial of intradiscal methylene blue injection for the treatment of chronic discogenic low back pain. Pain. 2010 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/20167430
  29. Ballarin RS, Lazzarin T, Zornoff L, Azevedo PS, Pereira FWL, Tanni SE, Minicucci MF. Methylene blue in sepsis and septic shock: a systematic review and meta-analysis. Front Med (Lausanne). 2024 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/38698779
  30. Sloan M, «Le guide ultime du bleu de méthylène», endalldisease.com, 2022.
  31. https://lymecombat.wordpress.com/2021/08/10/bleu-de-methylene-pour-la-maladie-de-lyme-et-bartonella
  32. Sloan M, «Le guide ultime du bleu de méthylène», endalldisease.com, 2022.
  33. Dr Grafton D. Neil, «Bleu de méthylène», Amazon.
  34. https://sfpt-fr.org/j-ai-entendu-parler-du-bleu-de-méthylène-pour-traiter-le-covid-19-ce-médicament-est-il-efficace-et-non-dangereux

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